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" Le vendredi 08 mai 2015, les populations de Pointe-Noire ont été stupéfaites face au déploiement sur  les artères de la ville d’un important arsenal policier destiné, en principe à la répression des émeutes (..)  Ce déploiement viendrait-il corroborer l’opinion selon laquelle cette forte présence policière viserait à conditionner les populations de cette ville suite au précédent meeting de l’opposition, qui a occasionné une forte mobilisation populaire autour du non au changement de la Constitution du 20 janvier 2002 ? ", s'nquiètent la Commission diocésaine Justice et Paix (catholique) et la RPDH, une ONG des Droits de l'Homme de la place, dans un communiqué.

Le meeting de Pointe-Noire ? Laissez moi rire. Combien étaient-ils ? Mes services m'ont dit 300. C'est tout de même trop, je le concède. Quelques affamés sans doute qui ont cru qu'on y distribuait de l'argent, comme à mes meeting et à ceux du PCT. Soyez sûrs que la prochaine fois, ils ne reviendront plus, vu qu'ils sont partis les poches vides, sans même qu'on leur propose un peu de bière. C'est ça l'opposition ya nzala des Miérassa, Kinfoussia, Tsaty Mabiala

En réalité le président Denis Sassou Nguesso est déjà hors-jeu concernant l’avenir institutionnel du Congo. La question de cet avenir ne le regarde pas en principe; son problème est de préparer ses valises pour une sortie honorable. Quand il déclare que : « Les institutions seront améliorées, il y aura référendum si aucun consensus ne se dégage », il perd les pédales et veut commettre l’irréparable. En effet le président Sassou n'a pas le droit ni le pouvoir d'organiser un référendum d'initiative populaire pour changer la constitution.

" Des tracts ont été diffusés dans la ville pour dire que nous appelions les jeunes à piller et à chasser les étrangers, des concerts gratuits ont été organisés pour détourner l’attention des jeunes, des repas ont été donnés par des députés dans les quartiers gratuitement pour que les ponténégrins ne viennent pas à ce meeting et par-dessus tout, une sorte de ville morte a été tacitement imposée aux transporteurs ; malgré tout cela les Congolais sont venus par milliers pour nous écouter ".

La voix de Jean-Paul Pigasse, c’est la voix de Denis Sassou Nguesso. Vox pigassi, vox sassoui. L’éditorialiste use de la litote pour asséner la vérité. Sans prétendre lire dans le marc de café, mais en tenant compte des échéances incontournables tels que le Festival panafricain de musique, la Fête nationale du 15 août, ou les Jeux africains, et en prenant aussi en considération les indications que donnent par petites touches et de façon subtile les plus hautes autorités de la République, l’on voit se dessiner le schéma suivant :

L’interview imaginaire de la dernière ligne droite de l’Abbé Fulbert Youlou avant la rentrée 2015-2016 au Congo Brazzaville.

L’opposition s’était donné rendez-vous ce dimanche comme prévu dans la capitale économique du Congo. Là même où Christel Nguesso, malgré des moyens financiers illimités avait peiné à réunir la grande foule, l’opposition a fait le plein, la place de la République de Pointe-Noire n’ayant pu contenir les militants qui se pressaient en nombre. Une véritable démonstration de force.

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