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Kiékiékié ! Queue basse entre les jambes, le líder mínimo est rentré à Brazzaville, bredouille

politique
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Pour laver l'affront que lui a fait Donald Trump en lui posant un retentissant et mémorable lapin, le vieux dictateur infatigable va se venger. Sans doute sur le Pool et ses populations, son bouc émissaire historique préféré, ou sur les dirigeants de l'opposition.

Après l’humiliation qu’il a fait subir à l’Afrique suite au faux rendez-vous avec Donald Trump, le dictateur est rentré ce 30 décembre à Brazzaville, la queue basse entre les jambes,  les mains  vides,  comme  s'il sortait des toilettes. Même pas avec un simple  lot de consolation,  comme la promesse d'être reçu au lendemain de l'investiture du nouveau président américain. Nada.  Mère Antou devra faire preuve de beaucoup de patience et de tendresse pour redonner le sourire à son mari, traité comme un chef d'Etat ne l'a jamais été avant lui, de mémoire d'observateur politique. Cela vous donne une idée  du poids politique  du personnage à  l'international... 

Car le coup de Trump a été fumant. Le dictateur est aujourd'hui devenu la risée de la planète entière. Il mettra du temps à s'en remettre. Comment lui, trente-deux ans de pouvoir au compteur s’est fait avoir comme un vulgaire débutant ? Lui, qui voulait faire un pied de nez à Obama, lequel avait refusé durant tous ses mandats de le recevoir et qui voulait montrer à cet arrogant qu’il avait plus d’un tour dans son sac ? Lui qui voulait démontrer qu’il traitait avec les grands de ce monde, être éconduit après avoir parcouru des milliers de kilomètres ? Encore plus désolant, ce sentiment d'impuissance qu'éprouve un homme qui ne peut même pas utiliser sa meilleure arme, à savoir la corruption, le nouveau président américain étant lui-même milliardaire. La déprime !

C’est décidé : le vieux dictateur va se venger. Contre qui ? Contre les incompétents qu’il a nommés ? Contre l'ambassadrice des USA au Congo ? Sans doute pas. Il va se venger sur les populations du Pool ou sur les dirigeants de l’opposition. Il va créer " une situation ". Pour faire diversion, tellement la honte du rendez-vous manqué avec Trump est incommensurable et va le poursuivre longtemps. D’ailleurs, il a déjà commencé. Une fusillade, destinée à détourner l’attention du public a déjà été organisée à la maison d’arrêt de Brazzaville. Bilan : 3 morts. Il faudra laver cet affront par le sang des Congolais. Parole de criminel.

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La presse du pouvoir tente de donner son explication aux déboires de Sassou. Trump aurait bien invité Sassou dans sa résidence de vacances de Palm Beach. Mais la rencontre aurait été prévue pour être sinon " confidentielle ", du moins non officielle. C'est la révélation de son existence par les médias européens jaloux puis l'action de la Diaspora congolaise qui a suivi qui auraient tout fait capoter, Trump s'étant senti comme trahi.

Si nous avons bien compris, la faute donc à Ayessa, directeur de cabinet de Sassou, lequel a publié un communiqué officiel, et surtout à Moungalla qui a tweeté l'information... Mon oeil !

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Aux dernières nouvelles, un chef d'Etat étranger voisin du Congo, se fait raconter, par un de ses courtisans, les déboires du dictateur congolais plusieurs fois par jour. Et à chaque fois, il hurle et pleure de rire, jusqu'à se rouler sur le sol. Kiékiékiékié !!! Encore, encore, répèterait-il. Mais quel con, quel con ! ça lui apprendra à vouloir toujours faire le beau ! s'écrierait-il, à chaque fois.