25
Jeu, Avr
0 Nouveaux articles

Diaspora actualités

economie
Typography
  • Smaller Small Medium Big Bigger
  • Default Helvetica Segoe Georgia Times

Une campagne d’affichage à Brazzaville pour dire "non" au changement de la Constitution

(France 24 10/09/15)

Des dizaines d’affichettes ont été collées dans les rues de la capitale du Congo-Brazzaville par des membres du collectif Sassoufit, lundi 7 septembre, pour exprimer leur opposition au changement de la Constitution souhaité par le parti au pouvoir.

Le collectif Sassoufit a été lancé de Paris par des opposants congolais. Il dit compter près d’une vingtaine de comités locaux sur place, au Congo, essentiellement à Brazzaville et à Pointe-Noire. Créé en avril 2014, il milite pour le maintien de la Constitution du 20 janvier 2002. Le Parti congolais du travail (PCT), au pouvoir, souhaite en effet la changer, ce qui permettrait au président Denis Sassou-Nguesso de briguer un troisième mandat en 2016.

Lundi 7 septembre, des membres de ce collectif ont collé des petites affiches dans différents quartiers de Brazzaville, où étaient imprimés des extraits des articles 57 et 58 de la Constitution.

L’article 57 stipule que le président de la République "est élu pour sept ans au suffrage universel direct" et qu’il "est rééligible une fois". Or, depuis que la Constitution a été adoptée, Denis Sassou-Nguesso a été élu en 2002, avant d’être réélu en 2009. Théoriquement, il ne peut donc pas se représenter en 2016.

De plus, selon l’article 58, un candidat à l’élection présidentielle doit être âgé de 70 ans au maximum à la date du dépôt de la candidature. Or, le président actuel a 71 ans.

Lire la suite

xxxxxxxxxx

D'ex-employés congolais d'une filiale d'un groupe minier français obtiennent réparation

(AFP 10/09/15)

 

La justice française a accordé jeudi des milliers d'euros d'indemnités à d'anciens employés congolais de la Compagnie minière de l'Ogooué (Comilog, filiale du groupe minier français Eramet basée au Gabon), licenciés en 1992.

 

La Cour d'appel de Paris a jugé que les anciens salariés, qui avaient saisi dès 1992 le tribunal du travail de Pointe-Noire (Congo), sont victimes d'un "déni de justice" et a condamné la Comilog à verser plusieurs milliers d'euros par salarié.

 

"Après 23 années de bataille, les anciens salariés de la Comilog obtiennent, devant les tribunaux français, la condamnation de la société gabonaise à leur payer les indemnités pour la rupture de leurs contrats de travail", s'est félicité leur avocat, Me Éric Moutet.

 

Dans cette affaire, tous les employés travaillaient sur le chemin de fer qui acheminait le manganèse extrait par la Comilog à Moanda (sud-est du Gabon), minerai dont la société est le deuxième producteur mondial, jusqu'à Pointe-Noire (Congo), port d'exportation.

 

A la suite d'un accident impliquant une locomotive de la Comilog qui fit plus de 100 morts en 1991, le Gabon avait interdit le transport du manganèse sur la voie ferrée congolaise, entraînant la cessation d'activité de la société au Congo et le licenciement de ses salariés.

 

Avec le soutien de l'ONG Sherpa, 857 de ces ex-salariés ou leurs ayants-droit ont engagé une procédure devant la justice française, réclamant au total quelque 60 millions d'euros d'indemnités.

 

"C'est une décision qui fera date: la Cour d'appel de Paris consacre un principe de compétence universelle fondé sur le déni de justice dans un dossier collectif", a affirmé Me Moutet à l'AFP.

 

La cour d'appel de Paris, qui avait reconnu en juin 2013 la compétence des juridictions françaises, se prononçait jeudi sur six "dossiers pilotes". Elle a condamné la Comilog dans trois d'entre eux: "tous ceux qui avaient saisi le tribunal de Pointe noire en 1992", a expliqué Me Moutet, estimant que ces indemnités allaient représenter "des sommes considérables".

 

© AFP.

 

xxxxxxxx

Ne riez pas ! Sassou fait feu de tout bois. Il du travail pour les étrangers mais pas pour les Congolais…


C’est dans un courrier adressé à la représentante de l’UE, fait par le ministre Congolais des affaires étrangères, qu’a été faite la proposition d’accueillir près de 25 000 réfugiés d’Erythrée au Congo.

En effet, Denis Sassou Nguesso, dans un élan de solidarité africaine veut soulager l’Europe… Le président Congolais aurait notamment besoin de main d’oeuvre pour toutes les infrastructures en construction pour son projet du  Congo comme pays émergent à l’horizon 2025.

Les réfugiés pourront alors profiter des différents avantages du développement en cours du Congo et seront hébergés dans le Nord du pays,- principalement à Ollombo, Oyo et Ouesso-.