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Kabila et la fausse élection en RDC

politique
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Scène surréaliste. Un candidat et ses équipes empêchés de faire campagne, Ceci ressemble étrangement à du déjà vu sur l'autre rive, au Congo d'en face.

Tout cela n'augure rien de bon, surtout si on y l’épilogue d'une partie des locaux de la CENI partis en fumée à Kinshasa. C'est ce qu'on appelle saboter une élection. Le pire reste donc à venir. On ne sera pas surpris de voir ce pays basculer dans la violence.

Quand un dictateur reste longtemps au pouvoir, ça donne ça ! Il s'arroge tous les pouvoirs y compris celui de vie ou de mort sur les citoyens, la mainmise sur tout l'appareil de l’État, le contrôle des milices et tout ce qui tient lieu d'armée. Dans ces conditions, il est impossible de croire en une élection transparente et d'envisager, bien que battu, que le dictateur ou son poulain, s'en aille en respectant le verdict des urnes.

On dirait du déja vu sur l'autre rive au Congo en face

Ne l'oublions jamais, c'est contraint et forcé que Kabila, après avoir tout fait pour garder le pouvoir, à son grand désespoir, a été conduit vers le fait accompli, celui d'organiser les élections, sans lui. Même si la constitution lui interdit de concourir, Kabila est bien là, toujours en lice. Car qui dit Shadary, dit Kabila.

Et comme un dictateur n'organise jamais les élections pour les perdre, l'issue du vote ne fait aucun doute, sauf si les Congolais venaient à en décider autrement, c'est à dire, chasser Kabila et son poulain dans la rue.

La plume libre !

Diaz Mahindou

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