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Guatemala : le chef d’Etat démissionne et est mis en taule

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Non seulement, un président au Guatemala n'a droit qu'à un seul mandat, mais en plus, il peut être traîné devant les tribunaux pour avoir piquédans les caisses. Vite, envoyons-lui Sassou pour lui donner des cours desurvie au pouvoir et transformer les deniers de l'Etat en tirelirepersonnelle sans rendre des comptes à qui que ce soit. Un paradis sur terre, notreCongo. Enfin, pour Sassou et son clan.

Dernière minute

Moins de 72 heures après la perte de son immunité, l'ancien président du Guatemala démissionne et se retrouve en taule. Une accélération des événements que personne n'aurait pu prédire. Il existe donc  des pays où les juges, suffisamment fous pour croire que personne n'est au-dessus de la loi, se permettent de faire leur travail. Pire, ces citoyens arriérés ont même confiance en la justice de leur pays.  C'est tout simplement dingue. Ce n'est pas dans notre république libre, démocratique, égalitaire, etc., etc., où tous les parents de notre inamovible et bienfaiteur président  sont millionnaires et détenteurs d'un immense patrimoine mobilier et immobilier aussi bien au Congo qu'à l'étranger que l'on verrait un la justice perpétrer impunément un tel crime contre le peuple, la paix et l'unité nationale si chers à Sassou.

En fait, que pensent les juges congolais de l'enquête sur les biens mal acquis qui vise en France Sassou, sa femme, ses enfants, neveux et cousins ? Prompts à jeter en taule le moindre opposant, les juges congolais n'ont jamais entendu parler des biens mal acquis. Ils ignorent ce que cela veut dire. Ils brillent donc par leur inexistence quand il s'agit de lutter contre la corruption avérée des hommes et femmes au pouvoir. Etant eux-mêmes de gros privilégiés au service de ce système corrompu, rien d'étonnant à ce qu'ils n'aient comme unique ambition que celle de passer le plus clair de leur vie en  position couchée.

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Guatemala : le président trâiné devant les tribunaux

Non seulement, un président au Guatemala n'a droit qu'à un seul mandat, mais en plus, il peut être traîné devant les tribunaux pour avoir piqué dans les caisses. Vite, envoyons-lui Sassou pour lui donner des cours de survie au pouvoir et transformer les deniers de l'Etat en tirelire personnelle sans rendre des comptes à qui que ce soit. Un paradis sur terre, notre Congo. Enfin, pour Sassou et son clan.

Lu dans Le Monde

« C’est le grand réveil de la population », s’est félicitée la militante indigène Rigoberta Menchu, qui a obtenu le prix Nobel de la paix 1992. La justice guatémaltèque a interdit mardi 1er septembre au président Otto Pérez de quitter le pays, quelques heures après la levée historique par le Parlement de son immunité, qui ouvre la voie à des poursuites pour corruption.

Spontanément, des centaines d’habitants ont accouru devant le Parlement après ce vote historique à l’unanimité des 132 députés présents (sur 158 que compte l’assemblée). Aux sons de trompettes et de pétards, les manifestants ont ensuite rejoint la place centrale de la ville de Guatemala, où ils étaient plus d’un millier en début de soirée, malgré l’intense pluie tropicale.

Otto Pérez, 64 ans, un général à la retraite, au pouvoir depuis 2012, est accusé par le parquet et une commission de l’ONU contre l’impunité (Cicig) d’avoir dirigé un système de corruption au sein des douanes, via lequel des fonctionnaires touchaient des pots-de-vin pour exonérer de taxes certaines importations.

 

© Le Monde

 

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