Alors même que l’acte n’a pas été revendiqué et avant même que l’enquête confiée à la police parisienne n’ait donné ses premiers résultats, le clan d’Oyo au pouvoir à Brazzaville a montré du doigt les opposants congolais vivant en France d’avoir orchestré l’attaque. Mais beaucoup d’observateurs y voient plutôt une manoeuvre de diversion orchestrée par monsieur 8 % pour détourner l'attention sur la crise politique, économique et sociale que traverse le pays après son hold-up électoral.

Cette fois, la première dame est priée de livrer tous les éléments dont elle dispose sur les avoirs et les activités du président, du fils de celui-ci, Denis Christel Sassou-Nguesso – issu d’un premier mariage. Egalement député, le quadragénaire est l’administrateur général de l’unique raffinerie du pays, la Coraf. Habitué des clubs de Miami, où il disposerait d’un vaste appartement, il aime aussi y louer des bateaux de luxe. 

Madame Antoinette Sassou, venue ces jours ci aux États-Unis pour promouvoir le régime de son mari, le tyran Sassou, sous le vernis et les dehors fallacieux de missions humanitaires de lutte contre la drépanocytose, a été interceptée vers 17 h aujourd'hui à la Howard University Teaching Hospital de Washington D.C, par un huissier mandaté par Mohsen Hojeij.

Le 10 mai dernier, l'auteur de “Lumières de Pointe-Noire” adressait sur BibliObs une lettre ouverte à François Hollande. Il nous dit aujourd'hui comment il a été reçu, hier à l'Elysée, pour évoquer la situation préoccupante du Congo-Brazzaville.

Au commissariat Central de Brazzaville dirigé par le général Jacques Antoine Bouity, les fonctionnaires de police ont échafaudé un système de racket. Une police dite administrative écume la ville capitale, rançonnant les artisans. Les policiers du commissariat central de Brazzaville distribuent à tout va des convocations aux patrons artisans qui œuvrent dans les secteurs hors pétrole.

Coordonnateur de la plate-forme IDC-FROCAD, Bowao met tout le monde d’accord et porte bien sa veste en remplissant avec maestria le rôle qui est le sien. Constant, ferme, très déterminé et surtout sans détours dans ses positions, l’homme n’y va jamais avec le dos de la cuillère quand il s’agit de dénoncer les dérives d’un vieux tyran.