C’est alors qu’il débute une carrière comme directeur de l’entreprise brésilienne Asperbras, installée depuis longtemps au Congo. C’est cette société qui a construit le parc industriel de Maloukou, près de Brazzaville, un projet de 450 millions d’euros voulu par le président Denis Sassou-Nguesso, dont Veiga serait un proche. Ou du moins proche de sa fille Claudia, conseillère en communication du président congolais.
Le Monde (23/2)
L’homme d’affaires José Veiga, surnommé « Monsieur Afrique » en raison de ses liens avec l’Afrique francophone, et notamment le Congo-Brazzaville, va devoir s’expliquer en prison.
Arrêté par la police judiciaire portugaise le 3 février, il est soupçonné de corruption, de fraude et de blanchiment d’argent. Un de ses amis, Paulo Santana Lopes – frère d’un ancien premier ministre – et une avocate ont également été interpellés mais laissés en liberté.
(…) Trop gourmand ? Maladroit ? Veiga finit par se mettre à dos presque tout le monde du football. En 2013, il a été accusé – et condamné – pour fraude et corruption dans une affaire de transfert datant des années 2000. Mais il a été relaxé. C’est alors qu’il débute une carrière comme directeur de l’entreprise brésilienne Asperbras, installée depuis longtemps au Congo. C’est cette société qui a construit le parc industriel de Maloukou, près de Brazzaville, un projet de 450 millions d’euros voulu par le président Denis Sassou-Nguesso, dont Veiga serait un proche. Ou du moins proche de sa fille Claudia, conseillère en communication du président congolais (...)