Théologie de la libération
Ouf ! Enfin, il était temps. L’église prend position dans un message lu par l’évêque d’Owando, Mgr Victor Abagna Mossa.
Les évêques commencent par caresser le régime en place dans le sens du poil, en parlant de la paix qui règne dans le pays, avant de passer en revue tous les sujets qui fâchent. Des sujets de societé comme la recrudescence de l’insécurité infligée aux paisibles par les « kulunas », aux sujetx politiquex tel que le respect du nombre de mandats présidentiels, en passant par la lutte contre la corruption, etc.
Les évêques émettent de sérieuses réserves sur les conditions d'organisation de l'élection du 21 mars prochain. Ils dénoncent la gouvernance électorale, appellent au dialogue et prennent le risque de se brouiller avec "l’empereur" en demandant la libération de tous les prisonniers politiques, là où le monarque a toujours maintenu que ces derniers étaient des prisonniers de droit commun.
Question : Sassou entendra t-il cette mise en garde en bonne et due forme, prononcée par un des hommes dont on dit qu'il lui serait proche? Que s’est donc t-il passé pour que Mgr Victor Abagna Mossa, dresse un réquisitoire sans appel mais sévère, après avoir caressé le pouvoir dans le sens du poil en dressant son bilan, et pour conclure….déclare que les conditions d'une élection transparentes ne sont pas réunies, appelant entre autres à la libération des prisonniers politiques?
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