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Le RDPS fait faux bond à Denis et Antoinette avec le « Non » au changement de constitution

politique
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Le parti de Jean-Pierre Thystère Tchicaya, le RDPS, est-il cette chenille qui se fait oublier dans sa chrysalide  et un beau jour, devenu papillon, surprend tout le monde par son envergure et l’éclat de ses pigments ?

  Renaissance

  Longtemps considéré comme le marchepied du PCT, le RDPS va-t-il redorer son blason ? Considéré aussi pendant longtemps comme le parti de la belle-famille et des beaux-parents, en raison de la proximité de ses leaders avec Antoinette Sassou née Tchibota Loémba, le RDPS est tombé en disgrâce auprès des militants sous le magistère de Bernard Mbatchi, corvéable à merci, malléable dans tous les sens, relégué au rang des formations politiques de seconde zone et resté en soins intensifs durant  plusieurs années du fait de l’influence du PCT. Il en est sorti le 23 mai 2015 à l’issue du premier congrès extraordinaire tenu à Pointe-Noire, du 22 au 23 mai 2015, fief électoral du parti. Non seulement le RDPS s’est débarrassé de la tutelle du PCT, mais il se trouve désormais requinqué et rejoint les rangs des grandes formations politiques qui comptent au Congo-Brazzaville.


A l’instar du MCDDI de Guy Brice Parfait Kolelas, les participants au premier congrès extraordinaire du RDPS ont dit « non »  au changement de la Constitution du 20 janvier 2002. Sassou, Pierre Ngolo, le PCT et les épigones du « chemin d’avenir » n’ont pas vu venir le coup, sûrs d’avoir maîtrisé l’appareil du RDPS par le biais d’Antoinette Sassou née Tchibota Loémba et Bernard Mbatchi. Ils devront désormais réviser leur logiciel politique.

Les enfants terribles

 Comme Guy Brice Parfait Kolelas, Jean Marc Thystère Tchicaya a annoncé sa candidature aux élections présidentielles de 2016. Tel un effet de mode, les fils des fondateurs, après être juchés à la tête des partis politiques, se lancent à la conquête de la magistrature suprême. Denis Christel Sassou sera-t-il en reste ? S’inspirera-t-il de l’exemple de Parfait Kolelas et de Jean Marc Thystère Tchicaya pour s’emparer du PCT et présenter sa candidature en 2016 avec le même fichier, le même
découpage et la même commission électorale ? Jean Marc Thystère Tchicaya qui succède à Bernard Mbatchi à la tête du RDPS et qui devrait constituer un tandem avec Mavoungou Zinga Mabio a-t-il les reins assez solides pour résister aux assauts et aux injonctions du PCT ?

  Séisme

 Pour Sassou, le PCT et les épigones du « chemin d’avenir  », la terre n’en finit pas de trembler. Comme autant de répliques, mois après mois, congrès après congrès, partis après partis, les militants et les sympathisants des formations politiques du Congo-Brazzaville livrent  des verdicts à propos du changement de la Constitution du 20 janvier 2002 qui secouent Sassou, Pierre Ngolo et le PCT. Le dernier parti à s’exprimer sur le sujet, le RDPS, a envoyé le même message : non au changement de la Constitution du 20 janvier 2002. Au grand étonnement de Denis et Antoinette Sassou, après l'échec et le fiasco des consultations initiées par Sassou le 20 mai 2015.


Benjamin BILOMBOT BITADYS

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