Cascade de défections d’officiels proches du pouvoir au Burundi. A quand la défection des camarades membres du PCT ?

Comme Sassou, Nkurunziza, président du Burundi à qui les accords d’Arusha et la Constitution du pays qui en est issue interdisent de solliciter un troisième mandat s’entête à toujours vouloir se présenter à la prochaine élection présidentielle.

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Comme Sassou, Nkurunziza est isolé, ne disposant que du soutien de son parti. Mais il s’accroche au pouvoir, malgré les nombreux morts de manifestants qui entendent s’opposer au troisième mandat du président-pasteur-footballeur.

Le régime au pouvoir au Burundi a déjà connu plusieurs défections. Dernière en date, celle de Pie Ntavohanyuma, président de l’Assemblée nationale qui vient de trouver refuge en Belgique, après celle de Sylvère Nimpagaritse, vice-président de la Cour constitutionnelle et celle de Gervais Rufyikiri, l'un des vice-présidents du Burundi.

Transmis au président de l’Assemblée nationale du Congo, au président du Sénat, à Placide Moudoudou et autres camarades membres du PCT qui, osons le croire, aiment mieux leur pays que la personne de monsieur Sassou.