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Sassou : « je ne pourrais accepter que la Constitution soit violée »

politique
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Discours de Sassou en 1997 avant la guerre contre les civils et son coup d’Etat.

 

« Pendant des longues années on s’est battu pour la paix, pour l’unité nationale et nous en avons donné les preuves.

 

Cependant, est vrai le fait que jamais, je ne pourrais accepter que la Constitution soit violée.

 

J’insiste pour dire que lorsque la Constitution est violée, les démocrates ne doivent pas l’accepter. Jamais, jamais, et jamais nous n’accepterons qu’un gouvernement censuré organise les élections dans un pays. Et nous prenons l’opinion internationale à témoin.

Jamais, jamais nous n’accepterons que soient organisées des élections hors la loi.

 

Partout ailleurs en Afrique, où les dirigeants se sont permis le mépris de toutes ces questions, ces dirigeants ont plongé leur peuple dans les drames que nous connaissons.

 

J’appelle, je lance un appel à tous les dirigeants de ce pays, au Président de la République pour que la paix et l’unité nationale ne soient pas mis en danger.

 

J’appelle, je lance un appel au Président de la République pour que nous sauvions la Constitution, pour que nous sauvions la démocratie et pour que nous sauvions la paix. »

 

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Notre commentaire

Transmis aux Congolais ce conseil de Sassou :

 

« lorsque la Constitution est violée, les démocrates ne doivent pas l’accepter (…) Partout ailleurs en Afrique, où les dirigeants se sont permis le mépris de toutes ces questions, ces dirigeants ont plongé leur peuple dans les drames que nous connaissons. J’appelle, je lance un appel à tous les dirigeants de ce pays, au Président de la République pour que la paix et l’unité nationale ne soient pas mis en danger ».

 

Au moment où une grande nation comme les USA conseillent à leurs ressortissants vivant au Congo de prendre certaines dispositions au regard des violences qui pourraient avoir lieu dans notre pays (lire ici l’article en anglais), le journal Mwinda exhorte solennellement l’opposition congolaise, les évêques, la société civile, les hommes et femmes de bonne volonté, bref tous les patriotes congolais à prendre date, à lancer un appel à M. Sassou, président de la République, pour que la paix et l’unité nationale ne soient pas mis en danger, pour que nous sauvions la démocratie et pour que nous sauvions la paix.  C’est une initiative impérative car nous sommes au bord du précipice. Il est encore temps.

 

Rappelons-nous la déclaration d’Okombi Salissa le 11 juillet dernier :

 

« On dialogue pour justifier la mort des Congolais demain. On planifie la mort des Congolais, parce que les Congolais, dans leur propre pays, ne demandent rien que le respect de l'ordre, le respect de la loi. On leur a tout pris, on les a privés de tout. On planifie leur deuil parce qu'ils réclament le droit de vivre dans une société libre et démocratique.

 

Comme toujours, quand on oublie l'histoire, on est condamné à la répéter.

De mémoire collective, c'est la première fois dans notre pays, face à des faits évidents, face à des serments prêtés sur l'honneur et face à un droit qui n'a pas besoin d'être interprété, que des acteurs politiques entreprennent sciemment, méthodiquement, au vu et au su de tous, sous la lumière, d'organiser un assaut contre la paix, contre l'ordre, et la stabilité.

Aujourd'hui, pour la première fois dans ce pays, sans aucun flou, les masques tombent. On sait désormais qui joue quel rôle. On sait qui planifie les malheurs et la mort des Congolais.

Chacun voit de ses propres yeux l'attitude de chaque acteur politique. Chacun observe chaque acteur politique dans ses faits et gestes. Tout est enregistré. On ne pourra plus distribuer les rôles après coup, comme on fait d'habitude, pour attribuer les mauvais rôles aux autres, et s'accaparer des rôles usurpés.

La volonté de braver tout le monde est claire. La volonté de conduire le pays dans l'abîme est manifeste.

Une lutte acharnée avait été menée contre le Président Pascal LISSOUBA, qui avait été élu de façon libre et transparente, pour l'empêcher de confisquer les pouvoirs de l'Etat. C'était une lutte sans merci! Tous les moyens avaient été utilisés 

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