La nuit, le général Mokoko dort à même le sol, selon ses proches, par peur que son matelas n’ait été empoisonné, une pratique répandue en Afrique centrale. Le jour, il fait un peu de sport et suit avec attention l’actualité politique au Gabon et en République démocratique du Congo (RDC), les prises de position de la France.
Sassou invente son Guantanamo pour coffrer ses opposants
Sassou voulait en faire une belle vitrine de sa nouvelle République. Pari gagné, car de mémoire de Congolais, jamais ses cachots n’auront compté autant de détenus politiques, qu’il ose, avec un sacré culot et tout le cynisme d’un criminel parfaitement assumé, traiter de délinquants primaires.
Congo-Brazzaville : "Ne ramassez pas les corps !
Selon Maurice Massengo-Tiassé, les hommes clef de l'appareil répressif du président sont le chef de la police Jean-François Ndenguet, l'ancien «Cobra» aujourd'hui député Aimé Hydevert Mouagni et Thierry Moungalla, porte-parole du gouvernement.
Jean Ping sur les traces de Parfait Kolelas
Guy Brice Parfait Kolelas, lui aussi poussé par la même communauté internationale, a utilisé la procédure de Jean Ping : le dépôt d’une requête auprès de la Cour constitutionnelle. Toutefois, les réactions suscitées par cette voie de recours ne se recoupent pas selon que l’on se situe dans l’un ou l’autre pays d’Afrique francophone où le parti pris de Paris fait autorité.
Alain Mabanckou : « les dictateurs croient avoir le temps, mais la montre est au peuple »
Je reste toutefois sur ma faim, car le peuple congolais n’est toujours pas libre et des prisonniers politiques sont de plus en plus nombreux dans les geôles. La France est, semble-t-il, le premier partenaire économique du Congo. Cela implique-t-il aussi de cautionner ou de sponsoriser les dictatures ?
Maurice Massengo-Tiassé: des «prisonniers politiques» au Congo-Brazzaville
Paumin Makaya " venait de l’Europe, de Londres et par rapport aux partis traditionnels qui étaient sur place, qui sont souvent mis en cause par les militants parce qu’ils sont inféodés un peu au pouvoir, ils sont plus ou moins corrompus".
Conjoncture : le Congo a la gueule de bois
Denis Sassou Nguesso vit une année difficile, comme il n’en avait pas connu depuis longtemps. À peine commence-t-il à apaiser le climat politique, à renouer les fils du dialogue avec une partie de ses adversaires, à éloigner le spectre des troubles qui ont plané sur le pays après sa réélection en mars que le Congo tousse à nouveau.