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J’ai récemment vu les images de Gys Fortuné Ndombé, amaigri, visage émacié, défiguré, complètement méconnaissable, me rappelant les images d’un autre temps, celles des déportés d’Auschwitz dans les camps de concentration. Que reproche-t-on à ce journaliste ?

Statue de bois, le peuple des Brazzavilles nord n’a pas bougé d’un iota à la mort du colonel Marcel Ntsourou, à l’arrestation du général Jean-Marie Michel Mokoko, d’André Okombi Salissa, à la déflagration de Mpila du 4 mars 2012 et à l’arrestation du général Norbert Dabira.

Tout le monde le sait, au Congo, tous les chemins de la corruption et des détournements des deniers publics mènent à Sassou. A qui ferait-il croire qu’il ne savait rien, ne voyait rien, ne connaissait personne, lui, qui a une police politique dont les méthodes rappellent celles de la Stasi ?

Les conseils d’administration de la SNPC peuvent se tenir en mbochi. En effet, tous les membres du directoire pratiquent la langue du village. Maixent Raoul Ominga ne s’était-il pas adressé à ses collaborateurs de la SNPC en mbochi au cours d’un Conseil du budget sur le financement d’un puit pétrolier en présence d’interlocuteurs ahuris de Total et ENI ?

Le chef de l’Etat, qui n’est resté au pouvoir qu’au prix d’une brutale répression lors des dernières élections présidentielles, doit remettre en cause sa propre gouvernance et ne peut pas se contenter de changer de fonctions une poignée de ministres. Les mauvaises habitudes demeurent, notamment le dérapage des dépenses du clan présidentiel, les réformes sont reportées et l’avenir sacrifié.

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