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 L’histoire commence au printemps de 2014, lorsque nous recevons une mystérieuse enveloppe au bureau lausannois de la Déclaration de Berne (DB). Expéditeur inconnu. Ce courrier contient un « contrat à terme d’enlèvement de fuel oil destiné à l’export ». Daté du 30 mai 2013, il a été conclu entre une firme nommée Philia et la Congolaise de raffinage (Coraf). Le signataire du contrat n’est autre que Denis Christel Sassou Nguesso. Il s’agit d’un personnage notoirement corrompu.

Les femmes ont ouvert la voie. Que l'opposition suive ! Qu'elle sorte à présent du confort douillet des meeting en salle, des communiqués de presse, des interview à l’ombre des avocatiers et de Facebook, pour appeler à des marches de protestation dans la rue, comme hier au Burkina. La Constitution congolaise n’interdit pas de manifester pacifiquement. Pourquoi alors se gêner ? Organiser des opérations ville morte, lancer des appels au boycott, par exemple des Jeux africains, voilà le travail.

Ceci (cliquez sur la photo pour l'agrandir) est un faux. " Ata vous-même ", Sassou quitter le pouvoir de lui-même, en respectant la Constitution (sic) ! C'est-à-dire sans qu'il soit contraint, sans bain de sang ou sans une goutte de " sang des autres " versée ? Impossible. Il n'en est pas capable. Même en rêve... Ce n'est pas parce qu'il a utilisé une fausse préface de lui pour son livre qu'il faut le prendre pour Mandela ! Non. même pas en rêve ! D'ailleurs, il l'avait confié à ses parents en mbochi (voir ici) dans son village : le jour où il serait fatigué du pouvoir, il viendrait le leur dire, à eux, mais que ce n'était pas encore le cas. Là-bas, sur les bords de l'Alima, la constitution c'est comme la brosse à dents pour un canard.
Donc cette Une de " Jeune Afrique " de notre compatriote et " parent " François Soudan sur un départ volontaire de Sassou en 2016, c'est encore un coup fourré, une boule puante lâchée par le PCT à partir de ses officines de Talangaï, dans le but de débusquer les traitres et les ennemis de l'intérieur.

Un dialogue, oui mais quel dialogue et pour quoi faire alors que l’élection présidentielle approche à grands pas ? Pour le pouvoir, comme en 2001, le dialogue national ne devrait servir qu’à avaliser le principe de changement de Constitution. Pour l'opposition, au contraire, le dialogue  ne doit en aucun cas porter sur le changement de constitution mais sur les questions de gouvernance électorale et sur la préparation de l'alternance démocratique dans le pays. 

C’est un étrange contrat qu’une source anonyme a fait parvenir à l’ONG suisse La Déclaration de Berne, spécialisée dans les recherches sur la corruption des dirigeants africains, et que révèle l’hebdomadaire suisse Le Matin Dimanche ce 1er mars 2015. Un contrat signé Denis-Christel Sassou Nguesso qui confère à une petite société établie à Genève le droit exclusif d’exportation du pétrole raffiné congolais.

Le président de la Tanzanie, Jakaya Muecho KIKWUETE, se rendant dans un village, croisa cet homme sur la route et fait stopper son escorte pour discuter... le plus simplement et naturellement avec lui. J'en connais qui ne savent même plus à quoi ressemble le peuple... le vrai peuple. Voici une illustration de la sagesse des anciens. J’ai vu et j’ai dit (cliquez sur la photo pour l'agrandir).
Emmanuel Bienvenu Bafounda

En septembre, Amnesty International a reçu des informations indiquant que des policiers congolais violaient des femmes, y compris des réfugiées et des demandeuses d'asile. À la fin de l'année, les autorités ne semblaient avoir pris aucune mesure pour enquêter sur ces allégations. Une petite fille de cinq ans a été violée, apparemment par des policiers ; ses proches ont rapporté que des fonctionnaires l'avaient enlevée de chez elle, à Brazzaville, au milieu de la nuit, emmenant avec eux d'autres membres de la famille.

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